Paroisse de Fossé – Villerbon

Les personnes qui souhaitent recevoir la communion à domicile peuvent en faire la demande au curé ou à un membre de la paroisse de votre quartier (qui fera le lien).

Pour ceux qui sont amenés à porter la communion auprès de leurs proches ou voisins, ils vous faudra poser la custode avant la messe sur l’autel.
A la fin de la messe le curé ou le diacre vous redonnera votre custode avec l’hostie en vous bénissant et en vous envoyant pour cette mission.


Le document ci-dessous a pour but de vous aider à préparer le temps pour donner la communion.

Prévoyez une custode digne de ce nom.
Porter la communion à domicile est un ministère, une mission que l’Église confie. Porter le Saint Sacrement n’est pas anodin. Dans l’histoire de l’Église beaucoup ont été jusqu’à donner leur vie en accomplissant ce ministère. Il s’agit d’un geste de foi, et une démarche fraternelle de la communauté eucharistique envers ses membres absents.

Dans la mesure du possible, prévoyez une petite nappe blanche (napperon) et un cierge. Poser dessus la custode.

Entrée en célébration :

On peut alors commencer en se signant du signe de la Croix :

Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

On invite à la pénitence les personnes présentes, par exemple en ces termes :

En présence du Seigneur, nous qui croyons en lui,
reconnaissons que nous sommes pécheurs.

On fait une brève pause en silence. Puis on dit le « Je confesse à Dieu » :

Je confesse à Dieu tout-puissant, je reconnais devant vous, frères et sœurs, que j’ai péché en pensée, en parole, par action et par omission oui, j’ai vraiment péché. C’est pourquoi je supplie la bienheureuse Vierge Marie, les anges et tous les saints, et vous aussi, frères et sœurs, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.

Prions :

Seigneur Jésus, tu es notre force et notre soutien,
et tu viens, dans ton immense amour,
visiter toi-même notre frère (sœur) qui a désiré te recevoir.
Fortifie-le (la) par ta Parole et ton eucharistie :
Réjouis-le (la) de ta présence ;
qu’il (elle) accueille en toi l’auteur de toute guérison,
le protecteur et le sauveur de notre vie.
Toi qui vis et règnes avec le Père et le Saint-Esprit,
maintenant et pour les siècles des siècles.
Amen.

Lecture de la Parole de Dieu :

Après cela, selon les circonstances, l’une des personnes présentes peut lire un texte de la Sainte Écriture.
On pourra choisir l’un des textes proposés sur ce livret ou reprendre l’Évangile du jour.
Dans certains cas, cependant, (personnes ayant suivi la messe à la radio ou à la télévision, grande fatigue…) cette célébration de la parole peut être omise complètement.

La communion :

Ensuite on introduit le « Notre Père » en ces termes ou d’autres semblables :

Comme nous l’avons appris du Sauveur,
et selon son commandement, nous osons dire :

Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal.

Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire
pour les siècles des siècles !

Puis on montre le pain consacré en disant :

Voici l’Agneau de Dieu,
voici celui qui enlève les péchés du monde.
Heureux les invités au repas des noces de l’Agneau !

Et les communiants ajoutent :

Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir :
Mais dis seulement une parole et je serai guéri.

On s’approche de la personne en lui montrant le pain consacré, on dit :

Le corps du Christ

Amen.

Après un temps de silence, on conclut en disant la prière suivante :

Par cette communion, Seigneur notre Dieu,
rassemble-nous dans un seul Esprit,
comme les membres d’un seul corps.
Augmente notre foi,
pour que nous découvrions ta présence au milieu de nous.

Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

Amen.

On termine en disant :

Que le Seigneur nous bénisse,
qu’il nous protège de tout mal
et nous garde dans la paix.

Amen.


Annexe

Choix de brefs passages d’Évangile :

1.      Après avoir multiplié les pains,
Jésus disait à la foule :
« Je suis le pain vivant,
qui est descendu du ciel :
si quelqu’un mange de ce pain,
il vivra éternellement.
Le pain que je donnerai, c’est ma chair,
donnée pour que le monde ait la vie. »
(Jn 6,51)

2.      Jésus nous dit :
« Celui qui mange ma chair et boit mon sang
a la vie éternelle ;
et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
En effet, ma chair est la vraie nourriture,
et mon sang est la vraie boisson. »
(Jn 6,54-55)

3.      Jésus nous dit :
« Celui qui mange ma chair et boit mon sang
a la vie éternelle ;
et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
En effet, ma chair est la vraie nourriture,
et mon sang est la vraie boisson.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang
demeure en moi, et moi je demeure en lui.
De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé,
et que moi je vis par le Père,
de même aussi celui qui me mangera vivra par moi.
Tel est le pain qui descend du ciel :
il n’est pas comme celui que vos pères ont mangé.
Eux, ils sont morts ;
celui qui mange ce pain vivra éternellement. »
(Jn 6,54-58)

4.      Jésus nous dit :   
« Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ;
personne ne va vers le Père sans passer par moi. »
(Jn 14,6)

5.      Jésus nous dit :
« Si quelqu’un m’aime, il restera fidèle à ma parole ;
mon Père l’aimera, nous viendrons chez lui,
nous irons demeurer auprès de lui. »
(Jn 14,23)

6.      Jésus nous dit :
« Demeurez en moi, comme moi en vous.
De même que le sarment ne peut pas
porter du fruit par lui-même
s’il ne demeure pas sur la vigne,
de même vous non plus,
si vous ne demeurez pas en moi. »
(Jn 15,4)

7.      Jésus nous dit :
 « Je suis la vigne, et vous, les sarments.
Celui qui demeure en moi et en qui je demeure,
celui-là donne beaucoup de fruit,
car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. »
(Jn 15,5)

8.      Chaque fois que vous mangez ce pain
et que vous buvez à cette coupe,
vous proclamez la mort du Seigneur,
jusqu’à ce qu’il vienne.
(1 Co 11,26)

9.      Et nous, nous avons reconnu et nous avons cru
que l’amour de Dieu est parmi nous.
Dieu est amour :
celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu,
et Dieu en lui.
(Jn 4,16)

10.      Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique :
ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas,
mais il obtiendra la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde,
non pas pour juger le monde,
mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
(Jn 3,16-17)