Une Église où il fait bon vivre, où l’on peut respirer, dire ce que l’on pense. Une Église de liberté. Une Église qui écoute avant de parler, qui accueille au lieu de juger, qui pardonne sans vouloir condamner, qui annonce plutôt que de dénoncer. Une Église de Miséricorde. Une Église où le plus simple des frères comprendra ce que l’autre dira, où le plus savant des chefs saura qu’il ne sait pas, où tout le peuple manifestera. Une Église de sagesse. Une Église où l’Esprit-Saint pourra s’inviter parce que tout n’aura pas été prévu, réglé et décidé à l’avance. Une Église ouverte. Une Église où l’audace de faire du neuf sera plus forte que l’habitude de faire comme avant. Une Église où chacun pourra prier dans sa langue, s’exprimer dans sa culture, et exister avec son histoire. Une Église dont le peuple dira non pas « voyez comme ils sont organisés », mais « voyez comme ils s’aiment ».
Église de nos villages, Église des banlieues, des rues et des cités, Tu es encore petite, mais Tu avances. Tu es encore fragile, mais Tu espères. Lève la tête et regarde : le Seigneur est avec Toi.